quinta-feira, 19 de dezembro de 2013

MURÇÓS 2013  foto António Brás



 L’enfant de neige


un conte russe à lire en ligne

de H. A. Guerber


Ivan et Marie étaient mariés depuis quelques années déjà mais ils étaient tristes car ils n’avaient pas d’enfant.
Un jour d’hiver, comme le paysan était assis à la fenêtre, il vit les enfants du village qui jouaient dans la neige. Ils étaient très occupés à fabriquer une bonne femme de neige.
Femme, dit-il, viens voir ces enfants. Ils s’amusent à faire une bonne femme de neige. Viens dans le jardin, amusons-nous à faire une bonne femme de neige aussi.
Le paysan et sa femme allèrent dans le jardin:
Mon mari, puisque nous n’avons pas d’enfants, faisons plutôt un enfant de neige, proposa la femme.
C’est une bonne idée! dit l’homme.
Et il commença à façonner un petit corps, de petites mains, de petits pieds. La femme de son côté façonna une petite tête et la plaça sur les épaules de la statue de neige.
Un homme passait sur la route. Il les regarda un instant en silence, puis il dit :
- Que Dieu vous vienne en aide.
- Merci répondit Ivan.
- Toute aide est toujours bienvenue reprit Marie.
- Que faites-vous donc? demanda le passant.
Nous fabriquon une fille de neige. dit Ivan. Et tout en parlant il fit le nez, le menton, la bouche et les yeux.
Quelques minutes après, l’enfant de neige était finie et les deux époux la regardaient avec admiration.
Ils remarquèrent soudain que la bouche et les yeux s’ouvraient. Les joues et les lèvres changèrent de couleur, et quelques minutes après ils virent la statue de neige s’animer devant eux.
Qui es-tu? Demanda Ivan tout surpris de voir une enfant vivante à la place d’un corps de neige.
Je suis Blanche-Neige, votre fille, répondit l’enfant et elle embrassa l’homme et la femme, qui commencèrent à pleurer de joie.
Les parents conduisirent Blanche-Neige dans la maison et elle commença à grandir très rapidement.
Toutes les petites filles du village arrivèrent chez le paysan pour jouer avec la charmante fillette. Elle était si bonne et si jolie!
Elle était blanche comme la neige, elle avait les yeux bleus comme le ciel, sa longue chevelure dorée était admirable, et bien que ses joues ne fussent pas aussi roses que celles des autres enfants du village, elle était si douce que tout le monde l’aimait beaucoup.
L’hiver passa très rapidement, et Blanche-Neige grandit si vite que quand le soleil du printemps fit verdir l’herbe, elle était aussi grande qu’une fille de douze ou treize ans.
Pendant l’hiver Blanche-Neige avait toujours été très gaie, mais quand le beau temps arriva elle devint morose. La mère Marie le remarqua et dit :
Ma chère enfant, pourquoi es-tu triste? Es-tu malade?
Non, je ne suis pas malade, ma bonne mère, répondit l’enfant, et elle demeura tranquillement à la maison.
Les petites filles du village arrivèrent et dirent :
Blanche-Neige, viens avec nous, nous allons au bois cueillir des fleurs.
C’est une bonne idée! Se réjouit Marie. Va t’amuser avec tes amies, ma chérie, va cueillir un joli bouquet dans les bois
Les enfants allèrent au bois, cueillirent des fleurs, firent des bouquets et des couronnes et quand le soir arriva elles firent un grand feu.
Maintenant, Blanche-Neige, regarde bien et fais comme nous dirent-elles, et elles commencèrent à chanter et à danser. Elles sautèrent joyeusement l’une après l’autre à travers le feu. Tout à coup elles entendirent un cri : « Ah! »
Toutes les petites filles se regardèrent, et remarquèrent que Blanche-Neige n’était plus là.
Blanche-Neige, où es-tu? crièrent-elles, mais Blanche-Neige ne répondit pas. Les petites filles cherchèrent en vain, elles ne trouvèrent pas leur petite compagne.
Ivan, Marie et tous les paysans cherchèrent aussi en vain la petite Blanche-Neige.
Elle s’était changée en une petite vapeur au contact du feu, et elle s’était envolée vers le ciel d’où elle était venue sous la forme d’un flocon de neige.
FIN
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  • Auteur : Hélène-Adeline Guerber (1859-1929)  (Blanche Neige dans « Contes et Légendes, conte traditionnel russe)

3 comentários:

Fátima Pereira Stocker disse...

Tonho

Antes de mais, fico muito contente por teres revertido a tua decisão.

Quanto ao conto, não o conhecia, mas é de uma ternura imensa. Sobretudo, não sabia da existência de uma "Branca de Neve" russa.

Este conto, parece-me, leva-nos a tirar dele mais do que uma moral:
- A Deus nada é impossível;
- Devemos cuidar das bênçãos que Deus nos dá porque podem ser frágeis;

ou, ainda,
"cada qual é do lugar onde pertence". No caso, quem é da Rússia, não consegue viver fora dela. Esta moral transforma o conto numa história destinada a transmitir sentimentos de amor à pátria. Pessoalmente, compreendo isso muito bem: nasci no frio e sinto-me "murchar" nas temperaturas tépidas em que vivo. Quando, de vez em quando, sobrevém um dia frio - como hoje - até a alma se me revigora.

Muito obrigada, pois, por me teres apresentado a este belo texto que me permitiu as reflexões que aqui deixei.

Beijos

Fátima Pereira Stocker disse...

Ainda cá volto, porque não reparei que a fotografia integrava este artigo (pensei que fosse outro post)

Bela fotografia, que nos mata as saudades da neve - do cheiro dela e do frio que cresta a pele; da alegria genuína que junta velhos e novos a brincarem uns com os outros como se tivessem todos a mesma idade!

Ainda sobre o conto, entre nós temos a magnífica "Lenda das Amendoeiras" que nos ensina que a princesa do Norte não conseguia viver no nosso País do Sul porque lhe faltava a neve e, por isso, esmorecia. Mas também nos ensina que o amor permite engendrar soluções: o príncipe da terra do Sul plantou amendoeiras que, florindo em Fevereiro, deram à princesa do Norte a ilusão de que nevava.

Beijos

antonio disse...

Olá Fátima: também me faltava algo que incompreensivelmente tentei abandonar de cabeça quente e que as visitas continuas me fizeram compreender de outra forma... ao fim e ao cabo estava a penalizar injustamente quem considerava o que fazia, e a fazer o jogo dos hipócritas que se revelavam ofendidos, só porque escrevi o que não é desejado, "Tabout"!
Tive vários pedidos para continuar, e também o desejava.
Quanto ao conto considero-o de uma sensibilidade reflectora do que desejava realmente exprimir...pode não ser compreendido como desejava, mas o teu comentário é de grande ajuda. Lamento por ser em Françês, e, até o podia traduzir, mas, para mim não tinha o mesmo significado... peço desculpa aos que não poderão ler correctamente, porque o tradutor do google, não tem nada a ver!. Obrigado pela visita, espero verte na missa do Natal. Beijos